manger mieux pour péter moins
Qui l’eut cru ? Dans les grasses prairies où ruminent nos charmants bovidés, leurs pets réchauffent l’atmosphère autant qu’ils le parfument. Lorsque nos vaches se lâchent, cela fait des dégâts : ces pets sont bourrés de méthane, ils contribuent au réchauffement climatique.
L’Irlande et le Danemark souhaiteraient taxer les pets du bétail. Les agriculteurs ne l’entendent pas comme ça ; pensez ! 13 centimes d’euros par vache irlandaise, 80 par vache danoise, et pourquoi pas taxer tous les animaux d’élevage ? A Bruxelles, on préférerait s’attaquer à l’origine des vents mauvais : l’alimentation des troupeaux.
Conclusion pour nos chères Marguerite (mais prenons-en de la graine) :
à défaut de manger plus, pour ruminer plus,
il conviendrait de manger mieux,
pour péter moins