Sarkozy ou le révisionnisme égotiste
Après l'approche néo-coloniale de l'histoire, et l'homme africain qui n'y est pas assez rentré, voilà le révisionnisme égotiste de Nicolas, version seconde guerre mondiale.
Quelle opportunité cela présentait d'être seul sur la photo avec le président américain Obama, lors des commémorations du débarquement, juste à la veille des élections européennes...
D'ailleurs, pour Sarkozy, le débarquement est bien une affaire franco-française, non ?
"173 000 hommes participent à cette opération, soit huit divisions, la
D'ailleurs, pour Sarkozy, le débarquement est bien une affaire franco-française, non ?
"173 000 hommes participent à cette opération, soit huit divisions, la
très grande majorité sont Anglais, Américains ou Canadiens. Quelques Polonais et un seul commando français, le commando Kieffer, fort de 177 hommes, s'ajoutent à cette force anglo-saxonne." 177 militaires français, formés d'ailleurs au Royaume-Uni, sur 173 000 soldats : les chiffres parlent d'eux-mêmes.
Ah ! ces incorrigibles Britanniques et cette vieille queen colérique, il faut les remettre à leur place, dans le néant de l'histoire égotiste, l'ingratitude mémorielle et le vol médiatique. Ils n'ont pas résisté, ils n'ont pas combattu et ils n'ont pas débarqué en Normandie ces rosbeefs. Perfide Albion, va !